L’enfant et l’oiseau.


Ma fille lit un livre pour l’école..
Un beau livre, une jolie histoire..

C’est l’histoire d’une petite fille qui veut grandir. Elle se mesure tous les jours, en vain.

Elle va trouver chaque membre de sa famille pour demander de l’aide.
Bien entendu, les réponses qu’on lui donne ne lui conviennent pas!

« -Qu’est-ce qui fait grandir? » …

Des réponses qui lui sembles plus farfelues les unes que les autres.

« -le temps, faire des bêtises, être gentille, … »

Elle trouve un jour un oiseau blessé sur une plage.
Elle l’apprivoise et commence à le nourrir.

Puis, elle réalise qu’en fait, elle n’aide pas vraiment l’oiseau car, sans elle, il ne survivrait pas.

Elle décide alors de le soigner..

Et de, petit à petit, le laisser reprendre seul son envol..

Quand elle revient auprès de sa famille, elle réalise qu’elle a grandit, mais pas en centimètre.

Evidemment, ma blonde n’a pas vraiment bien compris le sens de l’histoire…

Je lui ai dis qu’elle comprendrait plus tard..

Je n’ose pas imaginer le jour où je l’a laisserai s’envoler..

Help me!


Help me!

C’est vraiment difficile d’être maman…
Tantôt heureuse, tantôt fière, puis paumée.. puis gênée…

Entre les moments où tu culpabilise d’avoir quitté le père de ta fille parce que ta mère t’a élevé seule et que tu t’es promis de ne pas reproduire..

Les moments où ton enfant t’écoute pas et que tu hésites entre pleurer, renoncer ou l’encastrer ..

Les moments où tu culpabilise de crier, d’être autoritaire.

Les moments où tu te promet de l’écouter et le respecter mais que tu ne trouve pas tes limites..

Trouver le juste milieu entre l’éducation que tu as envie de donner en étant consciente de tes failles…

Ces moments où tu as envie de donner à ton enfants tout ce que tu n’as pas eu et que lui, ça ne lui suffit pas..

Ces moments où tu compenses tes absences par des choses matérielles..

Ces moments où tu es paumée et que tu te dois de conscientiser que ton enfant n’est pas toi!
A savoir qu’il ne souffrira pas des mêmes choses que toi.

Ces moments où tu dois réaliser que sa vie n’est pas la tienne…

Ces moments où tu as peur du jugement, de faire ou ne pas faire, d’être ou ne pas être, assez ou pas assez…

Bref, débrouillez vous avec ca..

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A ton dernier souffle.


A ton dernier souffle…

Et si la vie ne tenait qu’à un file ?
Un instant mal calculé ou tout peu basculer.

Et si on se projetait tous les jours au dernier jour?
Qu’est ce qu’on se poserait comme question?

Ça peut vous sembler con ou impertinent.

Posez vous cette question..
A quoi faire attention?

Quand il n’y aura plus de souffle, qu’aurez vous envie de retenir?
Quand il n’y aura plus d’avenir, qu’aurez vous encore comme souvenir ?

Moi j’espère garder au fond de mes tripes.

J’aurai envie de ne rien regretter.
J’aurai besoin d’avoir aimé.
J’aurai tout fait pour faire la paix.

C’est cette idée absurde qui me permet d’avancer.

J’aimerai pouvoir penser que je n’ai rien à me reprocher.
J’aimerai pouvoir croire qu’il y aura toujours de l’espoir.
J’aimerai imaginer, que ces derniers instants, qu’ils seront oubliés à jamais..

Car au final, rien n’est important, rien sinon l’instant..

Que va-t-il rester à part des morceaux?
De vie, de voiles, de valises, de chansons et de belles illusions?

Qu’est ce qui sera imprégner à part des frissons?

Des émotions qui font vibrer.

Et si après il n’y avait plus rien?
Et si on se faisait du bien?

On oublie que s’écouter est important.
On oublie que prouver est accessoire, car pour du pouvoir?

Quelle drôle de façon de s’empoisonner..
Juste pour être emprisonnés..

Prenons nous le temps de nous écouter?
Car à chaque guerre menée, succès ou défaites, tout s’est imprimé.

Pourquoi ne pas arrêter ?

Quand il n’y aura plus de lumière à l’extérieur, on trouvera notre bonheur.
Quand l’étincelle sera ailleurs, on aspirera à ce que l’on croit.

Quand on aura compris que c’est si facile, qu’il suffit d’être avec soi.
Quand on aura capté tout ce qu’on a loupé.
Loupé trop de moment important.

Je sais que je me poserai toutes ces questions jusqu’à la fin.
Ça peut vous sembler très con.

En réalité, toutes ces questions, je me les pose jours après jours.

Pour être sûr de ne rien regretter.

Qu’est ce qui se passera quand on aura compris qu’on a qu’une seule chance?
Quand on aura compris qu’on emmène rien avec nous..
Quand on saura que cette existence, elle prendra tout son sens.

Quand on aura compris qu’on est pas là pour se faire chier.

Alors autant commencer.
Commencer à arrêter.

Arrêter de se tracasser et profiter, pour pouvoir pleinement gouter.

Cette pensée toute simple à avaler..

Quand tu seras sur le point de nous quitter, à quoi aimerais tu aspirer?

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Quand on a que l’amour.


Parce que tu sais, ça semble si facile.

Mais la réalité semble s’envenimer.

Les gens passent, ne se regardent plus.
Les gens vivent mais ils n’essayent plus.
Les gens ne voient que leur nombril.

On écoute plus de peur d’être vexé.
On ne pardonne plus de peur d’être humilié.
On ne répond plus, de peur d’être écroulé.
On ne regarde plus, de peur de louper.
On ne parle plus, de peur d’être entendu.

Ça semble si facile pourtant,
un premier baiser.
Ça semble si limpide,
ce premier matin.
Ça semble si serein,
sa main et ma main.

Le temps passe, avec son lot de conditions.

L’amour file, avec ses closes sans suspension.

On croit qu’on oubliera.
En réalité, on ne fait que creuser.
Alimenter cet égo surdoué.

Lui qui croit tout savoir et qui dit «regarde moi!».

Lui qui croit tout maîtriser et qui dit «il n’existe que moi!».

Ces moments tant oubliés.
Où tu penses que l’autre panse.
Ces moments tant négligés.
Où tu panses car l’autre pense.

La vie file.

L’amour devient un compte où il faut régler.
Le couple devient un ring où il faut gagner.
L’autre devient l’ennemi juré.

Fatigué d’être expliqué, l’ego revient devant.

Ça semblait si facile pourtant.

Au premier regard, aux premiers frissons.
Rappelle toi t’être promis.

Toutes ces divergences qu’on croit existentielles.
Car on oublie qu’on finira au ciel.

Toutes ces futilités pour garder sa fierté.

Et toutes ces incompréhensions sans aucune action.

Au premier regard, ça semblait si aisé.
Mais après trop d’écart, on préfère abdiquer.

Au dernier regard, j’aimerai tant savoir.

Au dernier regard, j’aimerai dire au revoir.

Au final, rien n’est important.
Au final, juste des moments.

Ceux ci resteront, gravé pour de bon.

Car quand tes yeux se fermeront,
tu ne te retourneras pas.
Car quand tes yeux se fermeront, crois moi tu pardonneras.

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Un rêve…


Qui se dessine..

Je vais partir à Bali..

Je vais aller vivre 10 jours avec des gens, que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam..

Je pars seule.

A la rencontre de moi même..

J’ai hâte!

Dés-voiles


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J’ai envie de m’envoler, au delà des nuages.
Envie de m’évader, plus loin que l’orage.
En haut, plus haut, écouter ma peur.
En haut, mon amie qui me guide avec labeur.
Puis j’écouterai mon âme, je lui rendrai ses ailes.
Puis j’écouterai sa voix, qui guidera mes pas.
J’ai envie de m’envoler, de m’évader.
De bousiller, de gaspiller.
Tant cette énergie qui détruit et celle qui envahit.
J’ai envie de découvrir ce qui fait vibrer, ce qui remplis.
Peut être qu’un jour, je passerai mon tour.
C’est mon tour de voler, mes ailes ont poussés.
Elles m’ont poussées sur ma route, envoûtée coûte que coûte.
J’ai envie de planer au dessus de ma torpeur.
De calmer, de calmer mes ardeurs.
J’ai envie de froisser toutes ces certitudes.
En haut les coeurs, si haut les peurs.
C’est à elles que je dois mes erreurs.
J’ai envie de partir loin et de ne plus revenir.
De rester loin de ces souvenirs.
Ceux qui font souffrir mais qui font guérir.
J’ai envie d’alimenter mon être.
De lui prouver qu’il peut être.
D’allumer cette étincelle, et de l’a rendre éternelle.
Je l’a laisserai me guider, sur mes chemins embués .
D’être et par-être, j’entend huer.
Car quand on est, sans paraître, on est jugé.
J’ai envie de froisser, d’abîmer.
J’ai envie de prendre mon envole.
De quitter ces préjugés.
Ceux qui sont alliés, ceux qui sont scellés.
J’ai envie de découvrir les éclaires et les pluies.
De décoller ces images qui sont aveuglantes.
Et de rejoindre ces étoiles qui sont fascinantes.
Qu’elles m’éclairent et qu’elle m’apprennent.
Comment, pourquoi et quand?
J’ai envie de savoir et de voir.
Pourquoi cette insouciance me fait défaut.
Pourquoi cette méfiance colle à la peau.
Mais là haut, plus haut, j’entend mon âme.
Elle me dit “Valérie, quel ennui si tu savais”.

« Le jour où j’ai appris à vivre »


« – Et si tu lui confiais ce que tu ressens? dit-elle d’une voix intime.
Jonathan se tendit légèrement, et resta silencieux quelques instants avant de rompre le silence.
– C’est peine perdue. On a déjà beaucoup discuté. J’ai tout fais pour lui prouver que ses reproches étaient indus. En vain.
– Je ne suggère pas d’expliquer, juste de dire ce que tu ressens.
– C’est pareil, non?
Elle soupira.
-Mon pauvre Jonathan, malgré les années de vie commune, tu ne connais pas les femmes….
Jonathan l’a regarda, interdit.
– Une femme n’en a rien à faire de tes explications rationnelles pour expliquer… Comme s’il fallait à tout prix avoir raison. Ah…. les hommes ne comprennent rien… Ce qu’elle veut, c’est sentir que tu l’aimes, sentir que c’est elle..
– Mais c’est pas logique si …
– On s’en fiche, de la logique, dans un couple! Il est question de sentiments ici, pas de mathématiques! »

 

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Il y a 6 ans, je rencontrais ma fille.
Elle sortait de mon ventre, elle sortait de mes tripes.
Il y a 6 ans, j’ai eu ce privilège de pouvoir donner la vie.
J’ai signé un contrat à durée indéterminée.
Dans ce contrat, il est prévu que je me tracasse jusqu’à la fin de mes jours pour une autre vie que la mienne.
Dans ce contrat, il n’était mentionné nul part qu’il fallait être préparé, qu’il fallait être accroché!
Je n’ai pas trouvé de mention “en cas d’annulation”.
Il y a 6 ans, j’ai réalisé ce que voulait dire “je t’aime”, “je t’aime à en crever”.
Je n’oublierai jamais ce moment où j’ai eu ta peau contre la mienne, pour la première fois.
Ce peau à peau dont on m’avait tant parlé.
Depuis 6 ans, tu nourris ma vie de joie, de colère, d’amour, de crainte, de rire.
Depuis 6 ans, je te regarde et je suis fière.
Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée.
Je remercie souvent l’univers, ton papa aussi, de t’avoir donné à moi.
Je remercie mon corps aussi.
Avec le temps, j’apprend. Avec le temps, je deviens maman.
Solen, tu vas devoir me pardonner pour mes erreurs, passées et futures.
Tu es née il y a 6 ans et je suis née avec toi.
Tu deviens de plus en plus indépendante.
Tu n’as plus besoin de moi pour te laver, pour t’habiller, pour mettre tes chaussures, pour manger, pour t’essuyer, pour t’attacher dans la voiture, pour tenir ton vélo…
Pour te pousser sur la balançoire…
Moi j’ai besoin de toi pour respirer, pour aimer, pour rire, pour vibrer, pour apprendre, pour me surpasser.
La vie m’apprend à te lâcher, à t’aider à t’envoler, pour faire en sorte que tu ais de moins en moins besoin de moi.
Pourtant paradoxalement, j’ai tellement envie que tu ais besoin de moi.
Ma puce, ma princesse, mon étoile.
Je regarde tes cheveux, tes yeux, tes mains.
La vie passe si vite, la vie passe trop vite.
Que j’aime avoir ta main dans la mienne, respirer tes cheveux, te voir t’émerveiller, t’écouter rigoler.
Tu viens d’avoir ta première dictée, ta deuxième paire de boucle d’oreille, ta première montre.
Tu sais presque nager, presque danser, presque cuisiner.
J’ai déjà peur de tes première règles, de ton premier soutif et de ton premier petit copain.
La vie passe trop vite.
J’ai tellement besoin de toi.
Et paradoxalement, tellement pas envie que tu sentes ce poids sur tes épaules.
Tu fais battre mon coeur, tu y mets de la couleur.
Tu fais sortir de moi ce qu’il y a de meilleur.
Tu fais sortir dehors ce qu’il y a de plus fort.
Tu es tellement tout et c’est tellement fort.
Je t’aime Solen.
Je t’aime à en crever.

En a vent.


1375774_487898671397575_7854303677401068073_nJe marche, il fait froid.
Je sens le vent sur mon visage.
L’odeur des feuilles et de cette nature qui fait confiance à la vie.
En a vent, je regarde le ciel, les yeux dans le vide.
En a vent, je regarde le sol, l’esprit dans l’ailleurs.
Dans le vent, je sens mes cheveux, ma peau, mes yeux.
Dans ce vent, je sens le soleil, sa chaleur, sa vie.
En a vent, je suis les pieds sur le sol, c’est merveilleux.
Je sens la terre qui me porte et qui me délivre.
En a vent, je sens le ciel qui m’enveloppe et qui m’enivre.
Dans ce vent, je sens cette étincelle qui subsiste, qui résiste.
Ce vent a beau souffler, la flamme reste allumée.
Dans ce vent, comme si une main s’emparait de la mienne.
Sa peau est douce et elle m’inspire.
Dans ce vent, je vois des étoiles tomber du ciel.
Elles tombent et ça m’émerveille.
Chaque étoiles que si peu de gens savent voir.
Une étoile est un voeux trop précieux.
Quand tant d’entre nous ne savent que trop peu.
Dans ce vent, dans cette chaleur, dans ce froid, dans cette lueur.
Je sens ce vent qui me fais peur.
Je sens toutes les odeurs.
Je découvre peu à peu, à quel point les étoiles tombent des cieux.
Jusqu’à quand profitera-t-on?
Quelles belles émotions.
En a vent, je fais un pas. En arrière je n’irai pas.
J’ai tellement appris des orages.
En a vent, mon coeur est fort et il en redemande encore.
En a vent je l’aime plus fort.
Malgré tout ce qu’elle m’a fait, je ne guérirai jamais.
Mais je l’a remercie, pour tout ce qu’elle a fait.
Je l’a regarde trop vite passer et pas assez.
Elle défile telle une envolée.
J’aimerai tant profiter encore.

A refaire.


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Si on savait…
Tu savais toi qu’il fallait passer par la souffrance pour être heureux?
Tu savais qu’il fallait ce contrast pour que tu puisse apprécier les petites choses simples de la vie, comme par exemple, respirer ?
J’ai cru pendant longtemps qu’il fallait subir, que je n’avais pas de chance, que c’était comme ça.
J’étais superstitieuse.
J’ai cru que je devais attendre mon tour, attendre que la mort arrive.
Sans rien dire.
Tu l’as connais certainement aussi cette putain de formule qui dit qu’il y a toujours pire que soi.
Du coup, tu te sens un peu conne de pleurer quand tu reçois une facture de 600 euros pour une redevance télé que tu ne regardes pas.
Tu te sens conne de pleurer parce que ton compagnon t’a quittée alors que tu vois des gens se faire explosé au journal télévisé.
Bah oui, il y a pire ma chérie.
Tu te sens fatiguée d’avoir l’impression de toujours devoir t’excuser d’être là, d’exister, de respirer.
Après tout, pourquoi tu te justifie?
Tu ne sais pas.
Tu t’excuses, tu ne sais pas pourquoi.
Pourquoi à cette question “qu’est ce qui ne va pas?”, on ne peut jamais répondre “je ne sais pas”?
Un aigle, quand il déploie ses ailes, il se laisse porter par le vent.
Il fait confiance au vent.
La nature, elle fait confiance à la terre.
Elle sait qu’elle aura tout ce dont elle a besoin pour évoluer.
Nous, quand on vient au monde, rien nous garantis qu’on sera porté.
A qui on peut faire confiance?
Dites moi!
Je suis curieuse..
Je me sens un peu comme un escargot..
Je porte mes valises, elles sont lourdes.
Mais elles n’empêchent pas d’avancer.
Je me sens comme un papillon aussi.
Je vole, je survole, je ne suis pas toujours vraiment là, ça fait trop mal parfois.
Puis un papillon, ça prend pas de place, c’est beau.
J’aimerai être un ours aussi parfois, ou un bébé koala.
Tu sais quoi?
Je rêverai d’hiberner, genre, tout un hiver, tout le temps d’une guerre.
Mon pire ennemi, c’est juste moi même!
Je rêverai d’être à l’abris dans une poche, sur le ventre de ma maman.
Je rêverai de pleurer aussi, de pleurer sans me justifier, juste laisser couler.
Je trouve la vie fatigante parfois.
En tout cas, moi elle me fatigue.
Je me fatigue en fait, je me fatigue toute seule à chercher les problèmes.
Alors qu’au fond de moi, je suis heureuse.
J’ai tout pour l’être en tout cas!
Non, je n’ai pas un deuxième enfant et j’en aimerai un.
Mais j’ai ma blonde, en bonne santé.
J’aimerai acheter une maison, je cherche, je cherche en vain.
Mais je suis bien dans mon appartement.
J’aimerai la paix autour de moi.
Mais je m’applique à l’avoir en moi.
A refaire, je crois que je ne change rien.
Je referai les mêmes erreurs, les mêmes personnes, mais peut être pas aux mêmes moments.
A refaire, j’essayerai de commettre mes erreurs un peu plus tôt.
A refaire, je profiterai plus intensément.
Il parait que plus la douleur creuse en toi, et plus il y a de place pour l’a remplacer par ce que tu veux après.
A refaire, je profiterai un peu plus de la pluie, du beau temps, du temps perdu, tu temps donné. Je profiterai un peu plus intensément du vent qui me porte. Du temps qui fait battre mon coeur.
A refaire, je resterai avec ces personnes qui m’ont donné des leçons.
Toutes les erreurs que j’ai faites, elles m’ont permises de me rapprocher de moi même.
Elles m’ont permises de venir à ma rencontre et d’être un peu fière de ce que je deviens.
Et je continuerai de me demander “qu’est ce que tu veux m’apporter comme transformation?” à chaque tuile que je vais rencontrer.

Clin d’oeil.


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A ce frustré et désespéré qui commente ce blog depuis quelques années déjà.

A ce mal baisé qui me rabaisse dans ses commentaires en me disant que j’ai un problème.

Qui n’en a pas?!  Tu as lu quelque part que j’écrivais que je suis parfaite?

Visiblement, tu n’es pas conscient d’en avoir un, toi!

C’est triste pour toi!

Car pour, pendant 3 années, n’avoir rien d’autre à foutre que de me lire et me rabaisser..

Tout ça, bien entendu, dans l’anonymat, car tu es lâche en plus.

Un petit clin d’oeil pour dire que je te lis et j’ai mal pour toi.

Comme je te l’ai déjà dis, te fatigue pas, tes commentaires sont supprimés, ignorés et font pitiés.

Va te soigner.

Etant donné que je suis consciente, moi, d’avoir un problème, j’ai les coordonées de quelques thérapeutes si tu veux!

90 secondes pour comprendre.


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90 secondes pour me prendre un mur.
90 secondes pour ne rien comprendre, pour perdre pied.
Pour me demander si c’est un cauchemar et si je vais me réveiller.
Pour me sentir écrasée par la réalité.
Pour me demander si la vie me joue encore en tour ou si c’est juste lui.
90 secondes pour me prendre dans la figure un « je t’ai trompé sur la marchandise ».
Pour me demander pourquoi il m’a présenté sa fille, sa famille, sa vie.
Pour me sentir humiliée, déraillée, désarçonnée.
Pour avoir envie de dire non, non à la vie.
90 secondes pour comprendre à quel point l’amour et la haine sont liés.
Pour me demander pourquoi moi, pourquoi lui?
Pour réaliser qu’à partir de maintenant, plus rien ne sera comme avant.
Pour avoir envie de le frapper, pour avoir envie de l’anéantir.
90 secondes pour comprendre à quel point, le temps n’est pas toujours un allié.
Pour se demander comment on peut tricher à ce point.
Pour se demander comment on peut dire “je t’aime” et “dégage” sur la même soirée.
Pour avoir envie de lui refaire le portrait, de lui faire le mal qu’il m’a fait.
90 secondes pour comprendre cette triste réalité.
Pour ne pas être fière d’écrire ce texte, mais j’ai tellement envie d’hurler!
Pour peut être enterrer cette haine que j’ai développé.
Comment on peut être abjecte à ce point?
90 secondes pour comprendre comment on peut mépriser.
Pour comprendre comment on peut oublier.
Pour comprendre comment on peut soigner.
Pour comprendre ce qu’il s’est passé.
Je n’aurai jamais assez de 90 secondes pour comprendre.
Je n’aurai jamais assez de cette vie pour oublier.
Je suis désolée d’écrire ce texte.
Remplis de colère, je l’admet!
Je fais allusion à Frederic Moray, journaliste et présentateur, entre autre, de “90 secondes pour comprendre”.
J’ai vécu pas mal de chose difficile dans ma vie.
J’ai toujours dis qu’à refaire, je ne changerai rien.
Mais aujourd’hui, à refaire, je me casse une jambe et je ne vais pas le rencontrer.

La prophétie des Andes.


Moi qui crois que l’énergie circule entre nous tous.
Moi qui ai commis pas mal d’erreurs dans ma vie de couple et qui ai peur que ça recommence.
Moi qui me suis toujours laissée envahir et contrôlée…
Moi qui suis en colère contre moi même, de peur de revire les même choses..

C’est dure la vie de couple.

Cette scène est magnifique…

La rage.


La rage de vivre, la rage de vaincre, d’hurler.
Je l’ai cette rage.
La rage de rire, la rage d’aimer, de me relever.
Elle est en moi.
Cette rage du ventre, la rage du coeur et de l’âme.
Cette rage qui naît de ma souffrance, qui naît dans mes méandres.
Celle qui me donne envie d’avancer et de me la pêter.
Je n’ai pas succombé. Je n’ai pas su tomber.
Je suis prétentieuse, j’ai résisté.
Cette rage qui me permet de me regarder dans les yeux et de dire que l’enfer je l’ai traversé.
Cet enfer dont je pensais qu’il aurait ma peau.
Ma peau est tannée, abîmée, fatiguée.
Mais ça fait ma beauté.
Cette rage de renoncer à ce qui fait mal, à ce qu’il faut lâcher pour respirer.
Pour ne plus étouffer, pour ne plus m’étouffer.
La rage qui donne envie d’avancer, d’exister.
Elle est née avec moi, elle restera là.
Elle fera naître ma liberté.
Ma liberté d’exister, d’aimer.
Ma liberté de vibrer.
Mon envie de relever la tête, de regarder droit devant, de sourire.
Dans tout mon corps, je sens cette rage d’envie de vivre.
Et je me relève et j’avance et je vis.
Quelle chance d’être en vie!
Et je vibre et je m’acharne et je pleure.
Quelle chance de pleurer.
Et j’aime et je m’aime pas et je m’en fou.
Quelle chance de s’en foutre!
Et j’exalte mon endurance!
J’ai la rage de vivre, la vie est belle et je suis sportive.
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Le meilleur est à venir.

Je vœux!


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Je vœux,
que tu m’aimes ici et là bas.
Je vœux,
des idées, de l’action.
Je vœux,
des rêves et désillusions.
Je vœux,
loyauté et légèreté.
Je vœux,
du fantasme et réalité.
Je vœux,
de la santé et de l’amour.
Je vœux,
du bonheur et son contre jour.
Je vœux,
du malheur et ses vagues.
Je vœux,
du rêve, du dévoilé.
Je vœux,
de la musique et danser.
Je vœux,
des enfants, de la fraternité.
Je vœux,
de la folie, de la simplicité.
Je vœux,
faire l’amour et le répandre.
Je vœux,
un foyer , un repère.
Je vœux,
du sentiment et de la vipère.
Je vœux,
que ça bouge, ça bouscule.
Je vœux,
que ça calme et que ça soigne.
Je vœux,
que ça grossisse entre nous.
Je vœux,
de la tendresse et des poux.
Je vœux,
des sourires et des bras.
Je vœux,
des chagrins, des blessures.
Je vœux,
comprendre et chercher.
Je vœux,
savoir apprivoiser.
Je vœux,
savoir et ignorer.
Je vœux,
des cicatrices, du courage.
Je vœux,
du cœur, de l’émancipé.
Je vœux,
que ça soit une évidence.
Je vœux,
qu’on fasse le tour de monde.
Je vœux,
être ton monde et que tu sois le mien.
Je vœux,
être ici et là bas.
Je vœux,
être ici avec toi.

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